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un site utilisant unblog.fr la villa ludovisi 17 mai 2012 la visite du casino de la villa boncompagni ludovisi (via lombardia, 44) est aujourd’hui le seul bâtiment existant de tout un ensemble de palais et jardins qui jadis étaient regroupés sous le nom de « villa ludovisi ». durant l’antiquité, cette propriété faisait le bonheur des empereurs qui venaient y séjourner. située sur la « porta collina », elle fût longtemps considérée comme la plus belle villa du monde. nerva, empereur romain de +96 à +98, y mourût. au xvi ème siècle, le cardinal francesco maria del monte en fait l’acquisition. fin connaisseur d’art et collectionneur, le cardinal va commander au « guerchin », peintre baroque italien du xvii ème siècle » l’aurore » et au caravage « jupiter, neptune et pluton », deux œuvres d’art que nous pouvons encore contempler aujourd’hui au casino de la villa ludovisi. le cardinal del monte était attiré par l’alchimie et à l’époque ce petit casino était en fait son petit laboratoire pour y exercer ses distilleries. en 1527, lors du « sac de rome », la ville est saccagée et notamment les villas et les antiquités. le cardinal del monte vend son bien au cardinal ludovico ludovisi en 1621. par le biais de l’héritage, elle passe aux mains des boncompagni et c’est à cette époque que andré le notre restructure les jardins et l’intérieure de la villa. malheureusement, le domaine est découpé en parcelles dont la plupart seront vendues en 1880 afin d’y construire de grands hôtels et de belles villas. la façade du grand casino de la villa ludovisi, deviendra ainsi le palazzo margherita, actuelle ambassade des etats-unis. vous l’aurez compris, de toute cette merveille, il ne restera plus que le palazzo margherita et le casino antique de l’aurore. a l’entrée du casino, on peut admirer l’emblème de la famille ludovisi ainsi que des grotesques au plafond. il faut dire qu’après la découverte des fresques de la domus aureus en 1490, les grotesques étaient à la mode. dans la grande salle, on peut admirer la peinture du guerchin « l’aurore », au plafond. les personnages de la mythologie romaine inspirée de la mythologie grecque, constituent le thème principal de la fresque du guerchin. aurore, déesse folle éprise de mars, se verra rejeter par ce dernier car amoureux de venus. aurore va donc détester venus et la conduire à la mort. aurore se mariera avec titon et aura un fils de lui : memnon. mais son amour pour titon connaitra des déboires. en effet, aurore demandera à zeus de rendre immortel titon afin que leur amour soit éternel. celui-ci s’exécuta mais malheureusement elle avait oublié de mentionner de l’accompagner de la jeunesse éternelle. titon devint effectivement immortel mais tout en continuant de vieillir. de ce fait, aurore le transforma en sauterelle et s’en débarrassera ainsi. sœur de la lune et du soleil, aurore est au centre de la fresque. le jour (soleil) et la nuit (la lune) sont quant à eux, de chaque côté de l’aurore. le salon comprend du mobilier familial et l’on peut voir une photo du couple princier actuel. nous avons même eu la chance et le plaisir de rencontrer le prince en personne!!. en costume de pied de poule, bien entendu!!! a l’étage, on peut admirer en passant une peinture au plafond de la salle de la renommée décorée par le guerchin représentant la renommée, l’honore et la vertue. dans le petit laboratoire d’alchimie du cardinal del monte, se trouve au plafond une peinture à l’huile de caravage. il s’agit d’un autoportrait. pour se peindre nu, caravage a surement utilisé un mirroir sous ses jambes. drôle d’idée!! on retrouve caravage dans trois personnages différents. le chiffre « trois », qui est le chiffre parfait car il représente la trinité est omniprésent dans l’œuvre de caravage: les trois matières : sel, souffre et le mercure ; les trois stades : l’eau, l’air et la lumière, le chien à 3 têtes, le trident en bas, etc. jupiter touche le globe terrestre, qui contient une lune et un soleil. ce geste traduit la séparation des lumières et des ténèbres et fait référence à la chapelle sixtine de michel-ange. on voit que la main de jupiter est sur l’un des trois signes zodiacaux : poisson. ce signe indique le début du printemps. la pierre philosophale, fruit de l’union de la lune et du soleil, permet non seulement d’obtenir de l’or mais également de posséder des médicaments susceptibles de guérir les grandes épidémies qui sévissent à l’époque (peste). en sortant du casino, on contemple une statue d’un satyre. no comment!!! cette matinée se termine sur la terrasse de l’hôtel sofitel, situé en face du casino ludovisi. une belle façon de terminer la visite. la fumée et le coup de canon de midi en sus. bonne lecture… posté dans non classé | aucun commentaire » la perle verte de la toscane 8 mai 2012 l’île d’elbe est facilement accessible depuis le port de livourne ou de piombino. toutes les 30 minutes, des ferry proposent de vous déposer sur ce petit paradis terrestre. il vous faudra compter 1 heure pour rejoindre isola d’elba. le port principal de l’île se nomme portoferraio. son nom tient au fait qu’il fût un port important pour l’exportation du fer. les mines de fer découvertes par les etrusques dés le 6ème siècle avant jc furent largement exploitées. aujourd’hui, du fer, il ne reste plus que le nom. par contre, l’île regorge de différentes pierres semi-précieuses et précieuses (des aigues-marines, de l’hématite au rouge brun, de l’ilvaïte au noir velouté…). d’ailleurs « ilva » en latin signifie « elbe ». l’archipel toscan comprend 7 îles et elbe est la plus importante de toutes. longue de 28 km et large de 19 km, elle culmine à 1018 mètres avec le mont capanne. son littoral, très découpé, dessine des petites criques au sable d’or. ses eaux turquoises en font un paradis pour la plongée et pour la baignade. la végétation, de type méditerranéenne, est très dense et en mai/juin, des boules jaunes de genêts jaillissent de toute part. située entre la france (corse) et l’italie, elle faisait partie à l’ère primaire d’un continent disparu, la tyrrhénide. englouti à l’ère quaternaire, il ne reste que, pour témoins, la corse, la sardaigne, elbe, les baléares, le massif des maures (petite chaîne de montagne du var entre hyères et fréjus) et de l’esterel (entre cannes et st raphaël). napoléon s’y installa pendant un an (de mai 1814 à février 1815) après l’abdication, entouré d’une petite cour et de 1000 soldats. il améliora l’infrastructure de l’île et développa l’agriculture et les mines. comme exil, il y a pire !!! l’hôtel « da giacomino » (loc. s. andrea, 57030 marciana, isola d’elba, tel :0565/908010, http://www.elbalink.it/hotel giacomino, , www.hoteldagiacomino.it) , que nous avions choisi, se situe au cap de sant’andrea (près de marciana). la vue y est magnifique. deux chemins permettent d’accéder à deux belles plages. il possède une grande piscine et un jardin méditerranéen avec vue sur la mer. l’endroit est paradisiaque et l’accueil des propriétaires remarquable. massimo, a su donner beaucoup de charme à notre séjour et nous lui en sommes reconnaissant. les dîners proposés dans la formule demi-pension étaient excellents. bref, un lieu enchanteur que je vous recommande vivement. seul petit bémol, le petit déjeuner qui n’était pas à la hauteur de la prestation de l’hôtel, mais j’espère qu’ils tiendront compte de notre suggestion. nous avons passés 3 jours sur isola d’elba avec mohammed et khadija venus du maroc. nous sommes arrivés en début d’après-midi à portoferraio par le ferry, après un trajet très agréable, sur le pont du bateau, à se faire dorer la pilule, sauf quand le ferry relargue des boulettes noires de gasoil. on a tous été tachés !!!! sur du blanc, ça craint…. portoferraio, vu de la mer, présente une muraille et deux forteresses qui la protègent. après une petite promenade dans le centre de la capitale de l’île, une petite pause déjeuner s’impose. on admire le front de mer : un prototype de catamaran fonctionnant à l’energie solai